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A R C H I V E S

20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 12:44


Michel Teychenné, le nouveau député européen en marche vers de nouvelles perspectives électives ?

Certains le détestent. Avec férocité. De droite comme de gauche d'ailleurs, et plus encore depuis qu'à la faveur des récentes sénatoriales le minot, dont l'instituteur de cours préparatoire observait « Un peu indiscipliné mais brillant orateur », est devenu « mécaniquement » député européen. Suite à l'élection de Robert Navarro au Sénat, il devient parlementaire étoilé de la circonscription du Grand Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon).

La méchanceté des uns, l'ingratitude des autres, le parcours des politiques n'est pas celui de Disneyland. Cela étant, depuis un peu plus de quinze jours le portable de Michel Teychenné sonne davantage. Félicitations d'usage avec son lot d'hypocrisies souvent, d'obséquiosités et des témoignages sincères, parfois. Mais notre homme a de la praxis, il connaît la chanson, on va pas la lui faire.


Un parcours de militant


Point de départ initiatique, le 10 mai 1981, place de la Bastille est son Austerlitz. La France a alors l'odeur de la paille et du grain, bourdonnant d'abeilles et du rêve d'architectes inspirés. Militant aux Jeunesses socialistes, le Fuxéen de 24 ans a gravi les échelons comme on entre en compagnonnage. Observer, apprendre. Plus dur, apprendre à se taire et puis grandir. Avec Jospin. Comme assistant parlementaire pour commencer lorsque « Lionel » est député de Haute-Garonne et premier secrétaire du Parti socialiste de 1986 à 1988. « On n'est pas impunément le dir'de cab'de Jospin », confiait récemment le maire de Pamiers qui regarde avec un œil goguenard l'évolution « du jeune homme » dans le jeu de quille du PS local. Petite phrase en forme de grenade dégoupillée innocemment dans l'effroyable jardin des Bonrepaux, Nayrou et plus accessoirement Franco… Vient ensuite le poste de chargé de mission au cabinet du ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et des Sports. Même s'il a changé de visage, Michel Teychenné est toujours le même. Les cabinets ministériels et l'aréopage des jeunes énarques ne l'impressionnent pas outre mesure. Mine de rien, le petit Appaméen, avec son accent à couper au couteau ariégeois, va rapidement mettre les points sur les « I » de ses camarades parisiens. Si le look est un peu brut de décoffrage, la mécanique, elle, est de précision. Pas vraiment adepte de la langue de bois, son sens de la formule est redoutable et sa combativité en met plus d'un au tapis.


La tête dans les étoiles du drapeau européen


Question castagne, l'atypique Michel Teychenné est plutôt généreux dans la distribution des pains. En 1973, dans l'équipe de rugby du lycée agricole de Pamiers, il était à bonne école. Depuis, le gamin a tracé sa route et fait du chemin. La démarche pédagogique de l'enseignant universitaire, il n'a pas son pareil pour surfer sur les querelles claniques et repérer, en bon observateur de la nature… humaine, une niche électorale où déployer ses ambitions. Même si Michel Teychenné a gardé sa bouille de minot, le voilà désormais la tête dans les étoiles du drapeau européen pour un CDD de dix mois. Député européen aujourd'hui qui a voté « non » au dernier référendum, allant contre les consignes de Hollande, Michel Teychenné préfère au suivisme moutonnier l'éther des aigles solitaires ou la solitude de l'ours « Balou ». D'ailleurs, il y en a plus d'un qui aimerait bien le flinguer, politiquement s'entend.


Une certaine fidèlité à Ségolène

« Fraternité, fraternité » scanderait la télé-évangéliste du PS. Royal justement. On le sait, Michel Teychenné en pince pour Ségolène, celle qui prenait ses désirs d'avenir pour une réalité présidentielle et qui slame désormais au Zénith avec Trust faute d'avoir (pour l'instant ?) la confiance du PS.


D'aucuns prétendent que Teychenné aurait misé sur le mauvais cheval. Un comble pour celui qui élève des ânes et des chevaux auprès desquels il aime à se ressourcer. Mais le quinqua a déjà le regard ailleurs, vers VincentPeillon son « mentor » comme il l'appelle. Un tandem réformiste-progressiste autoproclamé qui s'attelle à désarçonner les vieux caciques ralliés comme un seul homme à la motion Delanoë. Dix mois donc pour s'affirmer enfin comme un leader incontournable sur l'échiquier ariégeois en étant, par le biais de ce mandat européen, le troisième parlementaire du grand sud et donc incontournable.


L'homme a déjà les qualités du tribun : orateur brillant, il faudra désormais qu'il fasse preuve d'autorité. Élu accessible, disponible pour ses administrés appaméens, surtout… S'il maîtrise à la perfection l'art de porter les traditions et d'incarner les passions locales, il lui faudra enfin personnifier le pouvoir en tant qu'élu local de territoire, développer ses fidélités clientélaires et ses réseaux partisans locaux. Mais l'adversité surtout dans son propre camp a du répondant, une intelligence politique et politicienne reconnue, un réseau en acier trempé et une influence hégémonique. On l'aura compris, la tâche sera des plus ardues, le combat s'annonce rude, plus dur que d'aller négocier à Bruxelles pour les agriculteurs. Il va falloir monter les crocs.


Ça tombe bien, il paraît que l'appétit vient en mangeant.


Source : La Dépêche du Midi, 20 octobre 2008. Un article de Xavier Olmos


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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 12:24


























A l'initiative des Socialistes, les députés européens demandent que tous les chauffeurs routiers soient traités sur un pied d'égalité s'agissant de l'aménagement de leur temps de travail, dans une résolution adoptée aujourd'hui à Bruxelles.

« On ne peut plus tolérer que les heures de chargement et de déchargement des camions ne soient pas comptabilisées dans le temps de travail comme c'est le cas pour les routiers indépendants », déclare Alejandro Cercas, eurodéputé socialiste, auteur de la résolution du Parlement.

Une réglementation européenne datant de 2002 aménage le temps de travail des chauffeurs routiers qui sont salariés de leur entreprise. Elle ne protège pas en revanche les transporteurs routiers indépendants. Ces derniers sont exclus de cette législation jusqu'au 23 mars 2009. En maintenant cette différence de traitement entre chauffeurs routiers, l'Europe ouvre la porte au dumping social. Les entreprises seront tentées de recourir de plus en plus à de faux indépendants.

Nous avons besoin dans le transport routier de règles claires sur le temps de travail, de procédures de contrôle et de sanctions efficaces afin d'assurer la sécurité de nos citoyens sur nos routes, font valoir les socialistes.

« Nous demandons à la Commission de faire son travail et de nous présenter dans les meilleurs délais un rapport comme le prévoit la législation européenne dans ce secteur », conclut l'eurodéputé Michel Teychenné, membre de la Commission Transport du Parlement européen.

Source : Communiqué de MIchel Teychenné / Ariège News - 16 octobre 2008

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 16:46

















Lors des dernières élections au Parlement européen en 2004, quatre élus socialistes avaient été désignés pour représenter 18 départements. Parmi eux le vice-président du Conseil général de l’Hérault, Robert Navarro. En cinquième position, Michel Teychenné, conseiller en 1990 de Lionel Jospin, aujourd’hui leader de l’Opposition municipale à Pamiers. L’Ariégeois avait obtenu un score de 40,30 %, passant à deux doigts de l’élection.

A l’occasion des dernières élections sénatoriales, Robert Navarro s’est présenté et a été élu sénateur de l’Hérault. Dans ce cas, il doit démissionner de son mandat de député européen, et c’est la loi dite du « tourniquet » qui permet à Michel Teychenné de le remplacer à Strasbourg.

Un évènement pour l'Ariège même s’il ne s’agit que d’« un CDD d’un an à peine » comme le précise le nouveau député, qui ajoute vouloir se présenter pour le prochain mandat européen en 2009 : «  J’ai un an de travail devant moi et je vais m’y consacrer complètement. »


Source : Ariège News, 29 septembre 2008

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 19:33


Dans son compte rendu dithyrambique du denier Conseil national de l'UMP consacré à l'Europe, M. Bari affiche enfin sa couleur politique et nous apprend qu'il est membre du Conseil national de l'UMP. C'en est fini du Modéré du Couserans, pendant couseranais des Modérés apolitiques de Droite de Pamiers et de Saverdun. Il est vrai que les élections cantonales et municipales sont passées : c'est plus facile...

Mais bravo quand même. Il est sain pour la clarté du débat démocratique que les élus locaux assument leurs engagements nationaux. M. Marette, qui tel une vestale antique, entretient la flamme de l'UMP en Ariège, se sentira moins seul.

Sur le fond, la vision idyllique qu'a M. Bari de la présidence française de l'Union Européenne commencée le 1er juillet, voulant que « les trois semaines écoulées témoignent d'un succès considérable de la diplomatie française », semble refléter un léger manque d'information, voire d'objectivité. Mais le nouvel et soudain intérêt de M. Bari pour les affaires européennes est une bonne nouvelle : l'Europe a besoin de toutes les bonnes volontés, même candides.

Parmi les succès de la diplomatie française, M. Bari classe-t-il l'échec du Plan Pêche proposé par la France à la Commission européenne pour obtenir l'autorisation de verser des aides d'Etat (interdites par le droit communautaire de la concurrence) ? Ce plan a été refusé par le Commissaire à la Pêche, Joe Borg. Pourtant, en mai dernier, le Ministre de l'agriculture français avait promis aux pêcheurs en colère qu'il obtiendrait l'accord de la Commission européenne pour une baisse du prix du carburant, principal cheval de bataille des pêcheurs. En substance, le plan Barnier, ancien commissaire européen, a été retoqué sous la présidence française. Cela fait vraiment désordre.

M. Bari classe-t-il aussi parmi les succès de la diplomatie française le dernier voyage de Nicolas Sarkozy en Irlande ? Environ 1 500 manifestants scandant des slogans anti-Sarkozy ont accueilli le « French gaffeur » à Dublin pour lui signifier dans quelle mesure ils ont apprécié ses récentes déclarations les invitant à revoter. La chaleur de l'accueil a été la même du côté des dirigeants politiques qui, s'ils étaient partisans du « Oui » lors du référendum, n'en ont pas moins été vexés de ne se voir accorder que trois minutes chacun. L'opposition travailliste a refusé de rencontrer Nicolas Sarkozy. Le leader travailliste Eamon Gilmore a déclaré : « L'idée selon laquelle le président français écoutera chacun d'entre nous trois minutes est un peu arrogante. »

Les déclarations de M. Sarkozy devant l'UMP demandant que les Irlandais revotent, et ce avant son déplacement en Irlande, témoignent d'une attitude que les Irlandais jugent le plus souvent hautaine et méprisante à l'égard de leur expression populaire, qui plus est de la part du président d'un pays dont le « Non » de 2005 a mis fin au Traité constitutionnel. L'hyper‑présidence en France est une chose, l'hyper-présidence en Europe en est une autre... Il faudra de toute évidence plus de tact au « French gaffeur » s'il veut voir aboutir ses nombreux projets pour l'Union Européenne. Le « succès considérable de la diplomatie française » dont se targue M. Bari est encore loin d'être assuré...

MICHEL TEYCHENNÉ
Député européen suppléant


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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 19:50


Michel Teychenné exprime son indignation après l'adoption de la "directive de la honte" par le Parlement européen

Les Socialistes français se sont opposés au compromis négocié par le Rapporteur conservateur Manfred Weber portant sur une proposition de directive relative aux " normes et procédures applicables dans les Etats membres au retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier", à savoir les conditions de détention puis d'expulsion des étrangers en situation irrégulière.

Aucun des 10 amendements que le groupe PSE avait présenté n'a été adopté. Le texte reste donc inchangé par rapport au compromis indigne adopté par le Conseil le 5 juin dernier.

C'est un signal inquiétant pour la démocratie parlementaire européenne, puisque sur le premier texte en codécision dans le domaine de l'immigration clandestine, le Parlement européen a abandonné son pouvoir de co-législateur et abdiqué son rôle de représentant de la voix des peuples. La droite a cédé à un chantage inacceptable des Etats membres, alors même que sur les droits de l'Homme nous devons rester intransigeants.

Je suis interloqué par le rejet par la droite conservatrice et nationaliste de ce Parlement de l'amendement visant à garantir qu'aucun enfant mineur ne soit expulsé sans que l'on s'assure des conditions d'accueil dans le pays d'origine, à minima une personne de sa famille ou un tuteur légal. Il s'agit d'une violation manifeste des textes internationaux en matière de protection des droits des enfants. Il est choquant que l'UMP, le Nouveau Centre et l'Extrême-Droite aient voté contre l'amendement relatif à l'intérêt supérieur des mineurs et situation irrégulière. Par ailleurs, le maintien d'une durée de détention dans des centres de rétention pouvant aller jusqu'à 18 mois est totalement scandaleuse. L'absence de titre de séjour est un manquement d'ordre administratif et nullement un délit.

Plus globalement, je suis extrêmement inquiet devant le durcissement ahurissant de la politique migratoire qui se met en place au niveau européen via les dispositions nationales ou communautaires. Ces mesures destinées à l'électorat le plus conservateur et à l'Extrême-Droite sont contraires aux Droits de l'Homme, liberticides, et en plus inefficaces pour s'attaquer au fond du problème. Nous devons sortir au plus vite de cette approche dogmatique qui criminalise les étrangers. Nous devons. avec le Parti Socialiste Européen, défendre une politique migratoire fondamentalement différente en France et en Europe qui respecte le droit des étrangers et ouvre, enfin, des canaux légaux et régulés d'immigration de travail. Cette Europe forteresse n'est pas acceptable. Elle est dangereuse et ne règle rien.


MICHEL TEYCHENNÉ
Député européen suppléant
Président du Groupe de Gauche à la Mairie de Pamiers


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