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A R C H I V E S

3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 10:34

BILLET D'HUMEUR

L'affaire de la fontaine prend un tour national. De nombreuses voix se font entendre pour condamner le comportement désinvolte et irresponsable de la Mairie de Pamiers.

J'ai informé Aurélie Fillipetti, ministre de la Culture, qui est intervenue rapidement par l'intermédiaire de son cabinet auprès de Jacques Tissinier pour l'assurer de son soutien.

Jacques Tissinier, avec qui j'ai eu plusieurs conversations depuis le début de la semaine, m'a confirmé sa volonté de ne pas en rester là avec la Mairie de Pamiers, ce qui est tout à fait compréhensible.

Joint par l'AFP, le maire a déclaré : « Je comprends qu'il ne soit pas content (...) J'apprécie beaucoup Tissinier en tant qu'artiste. »  La Mairie va discuter avec le sculpteur d'une nouvelle commande, promet le maire.« Il faut qu'il y ait réparation», réclame l'artiste.

(Dans Le Parisien, voir ci-dessous)

Un changement de discours, un retropédalage du maire, ou une façon peu glorieuse de gagner du temps? L'avenir nous le dira...

Le maire évoque donc une nouvelle commande... On croit rêver ! Il aurait suffi de refixer quelques plaques de marbres, ou mieux de restaurer tout simplement cette fontaine,  plutôt que de détruire ce monument emblématique de Pamiers. Cette décission arbitraire et disproportionnée par rapport à la « dangerosité de la sculpture »  risque de coûter très cher aux Appaméens... devant les tribunaux ou à l'amiable. Ce sont toujours les mêmes qui vont payer.

Michel Teychenné
Président du groupe de gauche



REVUE DE PRESSE

 

 

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Fontaine détruite à Pamiers : la polémique
Feu la fontaine. Les Appaméens contemplent le trou... /Photo DDM JPHC.

Feu la fontaine. Les Appaméens contemplent le trou... /Photo DDM JPHC.  

Nouvel épisode autour de la démolition de la fontaine de la place de la République: Michel Roquejeoffre, délégué départemental au patrimoine, monte à l’assaut contre cette destruction.

Michel Roquejeoffre, délégué départemental de la fondation du patrimoine, est aux cent coups ! À travers un communiqué qu’il nous a fait parvenir, il réagit à la destruction de la fontaine de la place de la République, acte qu’il met en parallèle avec la polémique qui s’était fait jour à Paris, autour des colonnes de Buren, dégradées elles aussi, et qui finalement ont été restaurées.

«Ouverte au public depuis l’été 1986, «Les deux plateaux», œuvre de Daniel Buren, sise dans la cour d’honneur du Palais-Royal à Paris, a fait l’objet d’une importante rénovation engagée en 2008. Plus connue sous le nom de colonnes de Buren, cette installation, classée monument historique, était «défigurée» selon les propos de son auteur, par le manque d’entretien.» fait observer Michel Roquejeoffre. avant d’ajouter : « Et il a fallu un fort coup de poing sur la table de Buren pour que l’État passe à la vitesse supérieure et commande cette rénovation. L’histoire s’est donc bien terminée à Paris contrairement à Pamiers où la fontaine, place de la République, sculptée par Jacques Tissinier, vient de disparaître du paysage urbain, sur ordre du maire, sans avis du conseil municipal.»

«Aucun respect pour l'auteur»

Le délégué départemental de la fonction du patrimoine rappelle que «commandée par la municipalité, inaugurée pour le bicentenaire de la Révolution, en 1989, l’œuvre a été démolie car, nous dit-on, elle était devenue dangereuse pour le public et notamment pour les enfants qui s’adonnaient au skate sur cette fontaine !» Michel Roquejeoffre s’étonne que «l’on nous parle d’urgence mais cela fait des mois voire des années que l’œuvre aurait mérité un réel entretien que la mairie n’a jamais décidé.Aujourd’hui, on décapite une œuvre comme on rase un vulgaire bâtiment public. Aucun respect pour l’auteur, Jacques Tissinier, enfant de Pamiers, artiste reconnu, prévenu le jour même de la destruction de son œuvre. La mairie s’expose en plus à payer des dommages et intérêts au sculpteur si celui-ci attaque la collectivité pour violation de son droit moral. Mais à travers ce geste, la majorité municipale montre tout son mépris pour le patrimoine culturel et c’est cela le plus grave. Au mieux, elle aurait dû décider de son déplacement mais sûrement pas de sa destruction !» On le voit, Michel Roquejeoffre est vent debout autour des ruines de cette fontaine, devenue le feuilleton de l’été à Pamiers. On voulait de l’animation, en ce mois d’août en général endormi sous les trois clochers : en voilà une belle !

J.-Ph. C


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Pamiers. Le feuilleton de l'été


Publié le 03/08/2013 à 03:49
Ne jamais dire «Fontaine je ne boirai pas de ton eau». Et de toute évidence la municipalité n’a pas fini d’en boire, de l’eau amère de cette fontaine qui ne coule plus depuis des lustres, dont on avait même fini par boucher l’exutoire à grandes pelletées de goudron. C’est le feuilleton de l’été. Curieuses, d’ailleurs ces larmes de crocodile que l’on verse sur cette sculpture qui n’a jamais fait l’unanimité ! Mais chacun sait que l’art, ça ne se discute pas. On aime ou pas. Et c’est tout. De là à envoyer les tractopelles en finir avec la dégradation du monument, la mesure a été franchie. Et c’est finalement ce qui ressort de l’esprit public, après cette destruction pour le moins violente. Jacques Tissinier, l’auteur de cette fontaine, lui, est atterré d’autant plus que voilà des années, selon ses dires, il offre à la faire évoluer. Il s’est beaucoup impliqué dans la mise en œuvre d’une solution permettant de faire vivre le monument, en l’aménageant. Il a même proposé des projets. Restés lettre morte auprès des élus. Mais l’exécution brutale de son œuvre n’a pas laissé indifférent au-delà des murs de Pamiers : on l’a appelé depuis le cabinet du ministre de la culture, où semble-t-il on s’est ému de cette affaire !


Jean-Philippe Cros.

 

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La mairie de Pamiers détruit l'oeuvre de Tissinier

Le sculpteur Jacques Tissinier, figure de l'art contemporain connue pour ses crayons géants et ses créations en milieu urbain, a eu la surprise d'apprendre que l'une d'elles, la fontaine de Pamiers (Ariège), était détruite à la pelle mécanique cette semaine.

  • Par Michel Pech
  • Publié le 02/08/2013 | 18:02, mis à jour le 02/08/2013 | 18:15
Le monument avant l'intervention de la pelle mécanique © google street
© google street Le monument avant l'intervention de la pelle mécanique
IL'oeuvre devenait dangereuse
Appréciée, décriée ou simplement acceptée, la "Tissignalisation N°9" faisait partie du décor de Pamiers.
Ce cône monumental recouvert de marbre pyrénéen, coupé en deux dans sa hauteur et en trois dans sa largeur sur une base d'une quinzaine de mètres de diamètre devenait dangereux, a jugé la municipalité d'André Trigano, nom historique de l'industrie touristique.
La fontaine n'était plus vraiment ce qu'elle avait été à son inauguration à la fin des années 80. La plomberie avait lâché et l'eau n'y coulait plus depuis des
années. Les services municipaux ont tâché de la fleurir. Elle est devenue une piste pour les skaters ou un site d'escalade. Des plaques de marbre se détachaient, et le maire assure à l'AFP qu'il n'avait plus le choix: "On risquait un accident grave".

Jacques Tissinier choqué
Jacques Tissinier, choqué, invoque la destruction des Bouddhas de Bamiyan par les talibans afghans en 2001 et réclame une forme de dédommagement. La destruction de la "Tissignalisation N°9" est aussi emblématique selon lui du triste sort réservé à l'art en milieu urbain.
L'artiste, 77 ans, s'indigne de n'avoir rien eu à dire sur la démolition, qu'il a apprise une fois commencée. Il accuse la municipalité d'avoir laissé son
oeuvre se dégrader pour pouvoir la raser et faire plus de place au commerce. A
défaut de l'entretenir, elle aurait pu se contenter de la démonter, dit-il.
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L'une de ses oeuvres détruite par Pamiers: le sculpteur Tissinier s'émeut

Publié le 02.08.2013, 16h03

Le sculpteur Jacques Tissinier, figure de l'art contemporain connue pour ses crayons géants et ses créations en milieu urbain, a eu la surprise d'apprendre que l'une d'elles, la fontaine de Pamiers (Ariège), était détruite à la pelle mécanique cette semaine.
Appréciée, décriée ou simplement acceptée, la "Tissignalisation N°9" faisait partie du décor de Pamiers. Ce cône monumental recouvert de marbre pyrénéen, coupé en deux dans sa hauteur et en trois dans sa largeur sur une base d'une quinzaine de mètres de diamètre devenait dangereux, a jugé la municipalité d'André Trigano, nom historique de l'industrie touristique.
Jacques Tissinier, choqué, invoque la destruction des Bouddhas de Bamiyan par les talibans afghans en 2001 et réclame une forme de dédommagement. La destruction de la "Tissignalisation N°9" est aussi emblématique selon lui du triste sort réservé à l'art en milieu urbain.
La fontaine n'était plus vraiment ce qu'elle avait été à son inauguration à la fin des années 80. La plomberie avait lâché et l'eau n'y coulait plus depuis des années. Les services municipaux ont tâché de la fleurir. Elle est devenue une piste pour les skaters ou un site d'escalade. Des plaques de marbre se détachaient, et le maire assure à l'AFP qu'il n'avait plus le choix: "On risquait un accident grave".
Jacques Tissinier, 77 ans, s'indigne de n'avoir rien eu à dire sur la démolition, qu'il a apprise une fois commencée. Il accuse la municipalité d'avoir laissé son oeuvre se dégrader pour pouvoir la raser et faire plus de place au commerce. A défaut de l'entretenir, elle aurait pu se contenter de la démonter, dit-il. C'était matériellement impossible, objecte le maire.
"Je comprends qu'il ne soit pas content", dit M. Trigano qui "apprécie beaucoup Tissinier en tant qu'artiste". La mairie va discuter avec le sculpteur d'une nouvelle commande, promet-il.
"Il faut qu'il y ait réparation", réclame l'artiste. Il est d'autant plus choqué que, né à Molandier (Aude) à une demi-heure de là, il est allé à l'école à Pamiers et qu'il est passé sur cette place "quatre fois par jour pendant onze ans".
"C'est très problématique, l'art public" en , dit Jacques Tissinier, qui a connu la période dorée du début des villes nouvelles dans les années 60-70 et qui compare la "décadence" actuelle à "la chute de l'empire romain".
Jacques Tissinier est connu pour son crayon monumental exposé à en même temps que l'inauguration du Centre Georges-Pompidou en 1977, pour ses abris bus à Port-Barcarès ou ses "Chevaliers cathares" dressés sur l'autoroute près de Narbonne (Aude) et chantés par Francis Cabrel.



 
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Une œuvre de Tissinier détruite: Le sculpteur s'émeut
Mis à jour le 02.08.13 à 16h45

Le sculpteur Jacques Tissinier, figure de l'art contemporain connue pour ses crayons géants et ses créations en milieu urbain, a eu la surprise d'apprendre que l'une d'elles, la fontaine de Pamiers (Ariège), était détruite à la pelle mécanique cette semaine.

Appréciée, décriée ou simplement acceptée, la «Tissignalisation N°9» faisait partie du décor de Pamiers. Ce cône monumental recouvert de marbre pyrénéen, coupé en deux dans sa hauteur et en trois dans sa largeur sur une base d'une quinzaine de mètres de diamètre devenait dangereux, a jugé la municipalité d'André Trigano, nom historique de l'industrie touristique.

Le sculpteur veut être dédommagé

Jacques Tissinier, choqué, invoque la destruction des Bouddhas de Bamiyan par les talibans afghans en 2001 et réclame une forme de dédommagement. La destruction de la «Tissignalisation N°9» est aussi emblématique selon lui du triste sort réservé à l'art en milieu urbain.

La fontaine n'était plus vraiment ce qu'elle avait été à son inauguration à la fin des années 80. La plomberie avait lâché et l'eau n'y coulait plus depuis des années. Les services municipaux ont tâché de la fleurir. Elle est devenue une piste pour les skaters ou un site d'escalade. Des plaques de marbre se détachaient, et le maire assure à l'AFP qu'il n'avait plus le choix: «On risquait un accident grave».

Indigné

Jacques Tissinier, 77 ans, s'indigne de n'avoir rien eu à dire sur la démolition, qu'il a apprise une fois commencée. Il accuse la municipalité d'avoir laissé son oeuvre se dégrader pour pouvoir la raser et faire plus de place au commerce. A défaut de l'entretenir, elle aurait pu se contenter de la démonter, dit-il. C'était matériellement impossible, objecte le maire.

«Je comprends qu'il ne soit pas content», dit M. Trigano qui «apprécie beaucoup Tissinier en tant qu'artiste». La mairie va discuter avec le sculpteur d'une nouvelle commande, promet-il. «Il faut qu'il y ait réparation», réclame l'artiste. Il est d'autant plus choqué que, né à Molandier (Aude) à une demi-heure de là, il est allé à l'école à Pamiers et qu'il est passé sur cette place «quatre fois par jour pendant onze ans».

«Décadence»

«C'est très problématique, l'art public» en France, dit Jacques Tissinier, qui a connu la période dorée du début des villes nouvelles dans les années 60-70 et qui compare la «décadence» actuelle à «la chute de l'empire romain».

Jacques Tissinier est connu pour son crayon monumental exposé à Paris en même temps que l'inauguration du Centre Georges-Pompidou en 1977, pour ses abris bus à Port-Barcarès ou ses «Chevaliers cathares» dressés sur l'autoroute près de Narbonne (Aude) et chantés par Francis Cabrel.

Avec AFP

 

L’une de ses oeuvres détruite par Pamiers: le sculpteur Tissinier  … – Le Parisien
 
L'une de ses oeuvres détruite par Pamiers: le sculpteur Tissinier s
Le Parisien
Le sculpteur Jacques Tissinier, figure de l'art contemporain connue pour ses crayons géants et ses créations en milieu urbain, a eu la surprise d'apprendre que l'une d'elles, la fontaine de Pamiers (Ariège), était détruite à la pelle mécanique cette

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